De passage à Paris entre les meetings de Montreuil et de New-York, Mélina Robert-Michon est passée par l’INSEP, le temps d’une séance de musculation. Pour lancers.athle.com, elle revient sur son prometteur début de saison, sa grosse performance au meeting de Montreuil, ainsi que ses prochaines échéances.

A Montreuil, tu as réalisé 65.O4m, ce qui représente ta 5^ème meilleure marque de tous les temps, est-ce tu es contente de cette performance ?

Bien sûr, je suis très contente, les perf continuent de monter. C’est dans la continuité des autres meetings que j’ai pu faire. Ce qui est intéressant, c’est surtout la répétition de bonnes performances en peu de temps. Mon coach était présent, ce qui a permis de faire des petits réglages tout au long du concours et de mettre des choses en place. Ce qui est très encourageant c’est qu’il a encore des choses à améliorer.

Est-ce que tu t’attendais à faire 65m au meeting de Montreuil ?

J’espérais forcément faire un peu mieux que mes précédentes compétitions, mais c’est vrai que 65m, c’est une bonne barrière à franchir. Je ne peux pas dire que ce soit une surprise parce que je travaille pour lancer loin, mais c’est bien de savoir qu’à cette période de l’année je peux lancer loin.

Les conditions du concours étaient très bonnes avec un bon vent, donc je pense même que j’avais un peu de marge, j’aurai pu aller chercher plus loin, donc j’ai un petit sentiment d’inachevé.

Quelles sont tes prochaines grosses échéances ?

Demain je lance à New York en Diamond League, j’enchaîne sur la Coupe d’Europe par équipe en Russie le week-end prochain. Ensuite, j’ai une petite période sans compétition, pour affiner la préparation, puis meetings de Sotteville et de Lausanne pour finir sur les championnats de France.

Est-ce que tu as déjà le regard tourné vers les Jeux Olympiques de Rio ?

Forcément j’y pense déjà parce que finalement c’est bientôt, la préparation va commencer, et c’est l’objectif principal.

J’ai la médaille mondiale, la médaille européenne, il me manque la plus belle des médailles, celle des Jeux, c’est la plus dure, on le sait, mais c’est l’objectif.

Qu’envisages-tu après les JO ?

J’aimerai pouvoir finir ma carrière sur les championnats du monde de Londres 2017, car c’est là que j’avais repris après ma grossesse en 2012, donc la boucle serai bouclée.

Et si on te parle des JO de 2020…?

Je n’y pense absolument pas ! Ca me parait tellement loin, j’ai déjà 36 ans donc bon…mais c’est vrai que les JO de Rio me paraissaient loin il y a cinq ans ! Mais je me vois bien mettre un terme à Londres en 2017.